Mark Schlosser est médecin généraliste. Il aime son métier. Ses patients le lui rendent bien : sa salle d’attente affiche complet en permanence.
Jusqu’au jour où un de ses patients meurt. Jusque là, rien de bien original.
Mark est convoqué devant le Conseil de l’Ordre : il serait question d’erreur médicale lui dit-on. Fâcheux, mais, à priori pas vraiment dramatique. Au pire, il risquerait éventuellement une petite suspension, rien de bien grave, on en voit quasi tous les jours.
Sauf que la personne décédée, Ralph Meier est un acteur très célèbre, une idole nationale, et accessoirement, un ami de la famille.
Et puis, il y a la veuve qui remet une couche en traitant Mark d’assassin … ce qui ne fait pas très chic, faut bien le reconnaître.
Ralph Meier est effectivement tombé malade juste après des vacances passées avec les Schlosser, dans cette villa avec piscine.
Alors, qui dit la vérité ? Est-ce la veuve ? Mark a-t-il loupé son diagnostic ? Ou aurait-il sciemment caché des choses à son ami Ralph pour l’envoyer au cimetière un peu plus vite que prévu ?
Que s’est-il réellement passé ce fameux été-là ?
Et la question ultime, peut-on se faire justice soi-même ? Une interrogation qui a encore plus de sens quand on pratique la médecine.
Toutes les réponses à ces questions dans ce roman très très noir, grinçant et dérangeant, à la construction drôlement habile, avec une touche d’humour, caustique à souhait. Le seul problème, c’est que vous risquez de ne plus regarder votre médecin du même oeil …
La confirmation de tout cas du talent de l’écrivain néerlandais qui nous avait déjà séduits il y a quelques années avec son précédent roman, « Le Dîner ».