Alexandra Hemingway n’est pas le genre de flic qui a froid aux yeux. Son corps porte d’ailleurs toujours de nombreuses traces et cicatrices d’enquêtes précédentes.
Hemi, comme ses collègues l’appellent, est plutôt une dure. Depuis sept ans à la Crim de New York, la jeune femme est une enquêtrice de choc, parfois un peu borderline. Ça tombe bien car cette fois l’affaire qu’on lui a confiée dépasse tout ce qu’on peut imaginer dans les noirceurs de l’âme humaine.
Tout commence avec la découverte du cadavre d’un jeune garçon, retrouvé dans les eaux de l’East River…les pieds sectionnés. Un cadavre, puis un deuxième, un troisième … Tous mutilés. Des gamins qui proviennent de milieux très aisés, qui fréquentent des écoles huppées et qui, curieusement, se ressemblent assez.
Le début de l’enquête permet à Hemi et son coéquipier de retrouver la trace d’un suspect déjà condamné pour pédophilie il y a une trentaine d’années.
Quand ils arrivent chez lui, c’est pour le découvrir fraîchement et complètement démembré … les morceaux disséminés un peu partout dans l’appartement…
Quand les policiers ouvrent le congélateur, c’est pire encore : l’horreur absolue … Et ce n’est que le début …
Alors que la presse commence à se déchaîner et que la panique s’empare de tout Manhattan…
Avec « les Innocents », Robert Pobi confirme tout le bien qu’on pensait de lui après « l’Invisible » paru en 2012, en nous proposant ce thriller de très haut vol, cauchemardesque, redoutablement construit.
Un régal pour les amateurs du genre.
Âmes sensibles, passez votre chemin.