En 1943, la petite Alice a cinq ans. Elle vit à la campagne, dans un petit village des Pyrénées, dans la ferme de sa nourrice.
En pleine guerre, son quotidien n’est pas toujours simple, et il y a beaucoup de choses qu’elle ne comprend pas. D’abord pourquoi sa maman l’a abandonnée. Ensuite pourquoi certaines de ses amies la rejettent à l’école…
Pour toute réponse à ses questions, Jeanne, la nourrice lui répond »parce que c’est la guerre » ou »tu comprendras plus tard ».
Et plus tard finit par arriver …
En 1946, alors qu’Alice désespère de revoir sa maman, celle-ci arrive à la ferme. Mais Diane est bien différente de celle des souvenirs de la petite fille. Diane et son mystérieux tatouage sur le bras dont elle ne parle absolument jamais…
Mère et fille se rendent à Paris. Une nouvelle vie commence pour Alice qui s’installe dans un atelier de confection là où vit déjà Marcel, un homme qu’elle n’a jamais vu et qui se rend tous les jours au Lutétia pour consulter des listes …
Et Alice se met à regretter sa nourrice… Parce qu’elle ne peut pas vraiment compter sur la chaleur et la tendresse de sa maman. Diane reste désespérément triste et lointaine.
Heureusement, la fillette réussit à surmonter toutes ces difficultés grâce à son nouvel ami, son voisin, Jean.
Jusqu’au jour où Diane tombe malade : les services sociaux envoient la fillette chez son père …à New-York…
Un premier roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, malgré la gravité du sujet. Les personnages sont justes et émouvants.
L’écriture fine et sensible de Sarah Barukh permet de se glisser dans la peau de cette petite fille qui grandit avec un passé lourdement chargé.
Avec elle, on a envie de connaître le futur, dont on devine qu’il ne sera que meilleur, malgré le poids de l’Histoire, malgré les secrets de famille.
A lire sans traîner …