« Je me suis toujours intéressé aux femmes fortes de notre monde qui sont là pour briser les barrières et accomplir de grandes choses. Et Misty en est une parfaite incarnation. » C’est Barack Obama qui parle, lors d’un entretien qu’il a accordé au Times.
Misty Copeland, un nom que tous les amateurs de danse classique connaissent bien aujourd’hui puisqu’elle est devenue la première afro-américaine à accéder au très prestigieux titre de danseuse étoile de l’American Ballet Theatre de New York.
Un rêve que la jeune femme pensait tout à fait inaccessible …
Elle, Misty, qui est venue très tard au classique : en intègrant une petite école de danse classique à 13 ans … un âge canonique pour débuter dans la discipline. Mais qu’importe, son professeur remarque qu’elle est incroyablement douée quand elle la voit s’élancer pour la première fois sur ses pointes.
Douée, et le physique qu’il faut pour faire une excellente danseuse.
D’après George Balanchine, un des plus grands chorégraphes du 20ième siècle, la ballerine idéale a »une petite tête, des épaules tombantes, de longues jambes, de grands pieds et une cage thoracique étroite ». C’est exactement la silhouette de Misty constate sa prof Cindy …
Misty … Personne n’aurait imaginé un jour qu’elle intégrerait le monde élitiste et souvent cruel de la danse classique. Misty, la petite fille née dans un foyer instable, au milieu de 7 frères et soeurs, avec une mère qui collectionne les amants, Misty qui ne jure que par Mariah Carey et le hip-hop…
Et pourtant, grâce à sa persévérance, grâce aux sacrifices et à la discipline qu’elle s’impose quotidiennement, Misty va gravir les échelons les uns après les autres, et vaincre cet insupportable préjugé, celui d’être noire dans cet univers si fermé des ballerines immaculées.
Et atteindre le sommet …
On dévore cette auto-biographie de la première à la dernière page : un destin exceptionnel qui se lit comme un roman…
Une très belle découverte à glisser dans votre valise.