Orient, une ravissante petite bourgade, tout à la pointe de Long Island, dans l’état de New York. Un village absolument magnifique, où la nature est encore belle et sauvage, comme préservée de la main de l’homme.
Un véritable paradis et havre de paix en automne et en hiver. Un peu moins à la belle saison.
L’été, les lieux sont envahis par les touristes, au grand désespoir des habitants de l’île.
C’est là que Paul Benchley, un architecte quinquagénaire, est propriétaire d’une maison, une énorme et superbe villa, dans laquelle il vient lui aussi passer ses vacances.
Cette année, il n’arrive pas seul : un jeune homme de 19 ans l’accompagne.
Il s’appelle Mills, semble un peu marginal, au passé un peu trouble, mais qu’importe, il s’occupera des quelques travaux qu’il y a à faire pour l’entretien de la maison, même si les riverains le regardent d’un mauvais œil …
D’autant que plusieurs évènements viennent troubler le calme de l’endroit : d’abord, il y a la découverte d’un cadavre, celui d’un habitant, retrouvé dans la baie. Et puis, il y a cet incendie qui cause des ravages également. Les morts se multiplient.
C’est inévitable, la psychose se propage et tous les regards se tournent vers Mills, lui dont on ne sait rien ou très peu de choses et qui ferait, aux yeux de nombreux résidents de l’île, un coupable idéal.
La seule qui prend sa défense, c’est Beth.
Originaire de Long Island, de retour de New York, après une carrière d’artiste plus ou moins ratée, elle est la seule à essayer de découvrir la vérité, parfois à ses propres dépens…
La suite est à découvrir dans ces 650 pages qu’on ne lâche pas une seconde, tellement l’intrigue est bien ficelée, portée par une très belle écriture.
Christopher Bollen confirme tout le bien qu’on pensait de lui.
Après « Manhattan People », il propose ici un huis-clos glaçant, en bord d’océan.
Certains retrouveront dans « Long Island », une atmosphère digne de Patricia Highsmith. D’autres y voient un mélange entre Gatsby le magnifique et Donna Tartt …
Rien que du bon, du tout bon …
C’est la brique de votre été …
A glisser évidemment dans votre valise si ce n’est pas encore fait …