Nous sommes quelque part en France, en 2010, dans les montagnes vosgiennes.
Un soir d’orage, on frappe à la porte de Valentine.
La jeune institutrice, qui vit seule dans sa ferme, ouvre, craintive, et découvre un homme qu’elle ne connaît pas, complètement trempé qui tient dans ses bras une petite fille brûlante de fièvre.
L’homme, c’est Eric, et sa petite fille, Anna-Nina, 7 ans.
Depuis des années, ils parcourent à deux les routes de France, dans une roulotte tirée par des chevaux. De manière complètement autonome, à leur rythme, Eric s’occupant de la scolarité de la fillette. Et visiblement, ils sont très heureux ainsi.
L’orage a sérieusement endommagé leur roulotte.
De grosses réparations s’imposent.
Valentine propose alors de les héberger, le temps que les travaux soient effectués.
Les jours passent, Anna-Nina, qui a découvert l’école et la vie sédentaire, se plaît beaucoup dans sa nouvelle demeure.
Va-t-elle réussir à convaincre son père de rester ?
Et pourquoi Eric ne veut-il pas refaire sa vie ? Pourtant, Valentine ne semble pas le laisser de glace …
C’est le cœur de ce roman si frais, sans être nunuche un quart de seconde.
Avec beaucoup de sincérité, grâce à une écriture simple, efficace, pudique, qui touche au cœur, la très discrète Agnès Ledig fait en sorte qu’on n’arrive pas à lâcher le destin de ces êtres marqués par l’existence.
Un roman bienveillant, qui fait du bien. Vraiment.
Il sera tout bientôt chez vos libraires pour sa sortie en poche.