Le dernier des nôtres, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Livre de Poche

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Manhattan, 1969.

Werner Zilch est assis dans un restaurant quand il aperçoit une jeune femme : « La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue…  »

Une rencontre, on peut dire un coup de foudre pour Werner. Werner qui a été adopté par une famille américaine au sortir de la guerre, et qui ne s’est jamais vraiment préoccupé de ses origines.

Une passion instantanée aussi pour la jeune femme. Rebecca, la fille d’un des hommes les plus puissants du pays. Rebecca, l’artiste en vue, l’enfant hyper gâtée par son père.

Rebecca et Werner donc.

Qui vont très vite s’aimer. Jusqu’au jour où le jeune homme est présenté à Judith, la mère de Rebecca qui s’effondre quasi instantanément en voyant l’amoureux de sa fille.

Qu’est-ce qui a bien pu provoquer cet évanouissement ? Judith a-t-elle reconnu quelqu’un sous les traits de Werner ? Une chose est certaine, plus rien ne sera jamais comme avant, parce Rebecca disparaît du jour au lendemain de la vie de Werner qui ne comprend absolument rien à ce qui lui arrive.

Dans ce New York si captivant de la fin des années 60, Werner va devoir plonger dans son propre passé pour découvrir la vérité : celle de deux frères ennemis et celle de deux femmes liées par une amitié indéfectible, à Dresde, en 1945, sous une déluge de bombes.

Adélaïde de Clermont-Tonnerre signe une superbe saga, une véritable tragédie sur les ruines de la seconde guerre mondiale.

Un roman impossible à lâcher, tellement on est pressé de connaître le sort réservé à ces héros si attachants. Tellement attachants que « le dernier des nôtres » a reçu, dès sa sortie, le premier prix « Filigranes », mais également le Grand Prix du Roman de l’Académie Française.

« Le dernier des nôtres » a été l’un des premiers romans que j’ai chroniqués ici, sur ce blog.

Je tenais à vous en reparler. Peut-être êtes-vous passé à côté lors de sa sortie en grand format chez Grasset.

Ce serait vraiment dommage de le louper une fois encore, maintenant qu’il est disponible en poche.

Auteur : leslivresdechristinecalmeau

Journaliste

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