Pour une fois, il ne s’agit pas d’une banque qui est cambriolée.
Curieusement, un commando de malfrats s’en est pris à la bibliothèque de l’Université de Princeton.
Un casse minutieusement préparé, par des professionnels, sans l’ombre d’un doute, et le butin est pour le moins inhabituel également puisqu’il s’agit de manuscrits.
Ceux de cinq oeuvres majeures de F. Scott Fitzgerald. Des manuscrits qui valent bien évidemment une fortune pour les amateurs. C’est une catastrophe pour l’Université. On parle d’une perte de 25 millions de dollars …
Alors que le FBI a déployé ses équipes sur place, depuis des semaines, pour essayer de retrouver les braqueurs et leur si précieux butin, Mercer Mann, une jeune romancière en panne totale d’inspiration est contactée très discrètement par une femme qui travaille pour une compagnie d’assurances.
Mercer, qui est aussi enseignante, vient de perdre son job. Elle est assez fauchée et quand cette femme lui offre une somme conséquente pour un travail, certes un peu particulier, Mercer ne peut pas refuser la proposition. On lui demande de se rapprocher du propriétaire d’une librairie, d’infiltrer son cercle d’amis, bref de découvrir tout ce qu’il peut bien cacher.
Le libraire, c’est Bruno Cable. Il possède une librairie renommée à Santa Rosa, en Floride. Une boutique qui tourne plutôt pas mal, et le chiffre d’affaires est surtout réalisé grâce à la vente de livres anciens et d’éditions originales.
Les mauvaises langues racontent aussi que Cable n’a pas beaucoup de scrupules à avoir recours au marché parallèle et n’est pas toujours très regardant dans sa recherche de livres anciens…
Mercer fait donc sa connaissance, et les ennuis vont commencer…
C’est le 29ième roman de Grisham et il est assez différent des précédents, bien loin des thrillers juridiques que Grisham propose habituellement.
Ici, le romancier américain nous offre une plongée dans le monde très méconnu des collectionneurs de livres précieux.
C’est frais, très agréable à lire.
Un vrai bouquin de vacances.