Jack Reacher, qui ne possède toujours aucune adresse fixe, ni téléphone portable, est, comme d’habitude, sur la route, dans un car, quelque part aux Etats-Unis en direction de Seattle, quand il repère une petite annonce où figure son nom dans un hebdomadaire de l’armée.
Un de ses anciens supérieurs lui demande de l’appeler.
Il n’a pas vraiment le choix, il doit répondre.
Il prend donc contact avec son ex-hiérarchie, qui lui affrète aussitôt un jet pour l’emmener à Fort Bragg, en Caroline du Nord, là où est installé le QG des Forces spéciales américaines.
C’est que la situation est plus que délicate : on vient de tirer sur le Président de la République française. Problème, la balle est américaine.
Même si le Président est indemne, le sniper a réussi à toucher l’écran de protection à une distance absolument phénoménale : 1300 mètres, en plein Paris.
Le général qui a convoqué Reacher en est convaincu : il s’agit là d’un avertissement.
La prochaine fois, le tireur se manifestera très certainement au G8.
Et là, il est possible que parmi les victimes, il y ait le Président des Etats-Unis. Ce qui est complètement impensable pour celles et ceux chargés de garantir sa sécurité.
Alors qui est ce mystérieux tireur d’élite ?
Ils ne sont pas très nombreux, à vrai dire, de par le monde à pouvoir réaliser une telle performance.
Les services d’espionnage US en ont comptabilisé quatre en tout. Dont un américain : John Kott, un individu que Reacher a fait mettre en prison il y a quinze ans.
L’homme est à présent libre. Libre et introuvable.
On demande donc à Reacher de (re)mettre la main dessus.
Rapidement.
Une mission secrète, entre Paris et Londres, avec les services spéciaux français, russes et britanniques dans les pieds, qui essaient tous évidemment de tirer la couverture à eux…
Voilà qui ne risque pas d’être simple pour Reacher, qui ne peut pas refuser d’aider ses anciens patrons.
C’est la neuvième enquête de Jack Reacher (déjà) et c’est toujours un plaisir de le retrouver.
Aucune baisse de qualité dans sa série. Le 9ième tome est aussi bon que le premier. Précision : vous n’avez pas besoin d’avoir lu les 8 précédents pour comprendre et apprécier celui-ci.
Jack Reacher, un héros qui ne ressemble à aucun autre, tellement atypique et pourtant si attachant, alors qu’on sait très très peu de choses sur sa personnalité.
L’écrivain Ken Follett, qui en connaît un brin en bonnes histoires, dit de lui qu’il est le nouveau James Bond. Et qu’il est le héros dont on ne se lassera jamais.
Ce qui est certain, c’est que Lee Child réussit particulièrement bien à torcher ses romans.
Un peu comme dans les meilleures séries télé, quand on s’enfile 8 épisodes à la suite. Impossible de lâcher celui-ci.
L’écriture de Child est nerveuse, il va droit au but pour servir une intrigue on ne peut plus efficace, comme Reacher en somme.
Bien loin de la rentrée littéraire, mais de quoi vous assurer un excellent moment de lecture …