Au printemps 2018, les Français ont élu un nouveau président.
Il s’appelle François Berlau. Marié, amoureux de sa femme. Deux enfants.
Il est jeune. 42 ans. Sorti un peu de nulle part. Un vrai provincial, pas honteux de l’être.
Bourré d’ambition.
Celle de tout changer. Absolument tout.
En commençant par ce palais vieillot et inconfortable qu’est l’Elysée. Ensuite, la manière de diriger un pays.
Et jusqu’à présent, on peut dire que les résultats sont là : le chômage a enfin baissé, la croissance repart à la hausse, les exportations reprennent.
Cerise sur la gâteau, Berlau semble très apprécié, à première vue en tout cas, sur la scène internationale.
En France aussi, les citoyens sont sous le charme.
De quoi lui donner toutes les raisons d’être optimiste pour la suite de son quinquennat. Même si en coulisses, tout n’est pas aussi joli qu’il n’y paraît.
D’abord, il y a six mois, ces deux assassinats qui ont fait beaucoup de bruit et couler beaucoup d’encre : celui du Président du Sénat et celui du patron de presse le plus influent de France.
Voilà qui fait très très mauvais genre. D’autant que l’enquête piétine depuis des semaines. Pour les enquêteurs, aucun élément ne peut accréditer l’une ou l’autre thèse. D’ailleurs, c’est bien simple, ils n’ont aucun piste…
Et puis, il y a cette affaire dévoilée par le Canard Enchaîné. Beaucoup plus délicate. Carrément dangereuse même pour la suite de la carrière du jeune président à la tête de l’état français.
D’après les journalistes du Canard, la campagne électorale de Berlau aurait été financée dans le plus grand secret évidemment, à coups de millions d’euros, par les … mollahs iraniens.
Voilà qui fait très mauvais genre encore et qui risque bien de ruiner tout son capital sympathie auprès de ses électeurs. Une vraie catastrophe pour le jeune président. L’article publié est on ne peut plus clair …
La vérité, c’est que la campagne du plus jeune président que la République s’est jamais donné lui aura coûté plus de cinquante millions, au bas mot. Mais qui étaient ces généreux donateurs, si puissants et habiles qu’ils ont pu faire circuler l’argent par valises entières ? (…) Et au terme d’une enquête qui aura mis plus d’un an, nous avons trouvé la clé ouvrant ces valises de billets. A Téhéran. Les ayatollahs n’ont pas que des mauvais côtés et ils ont surtout beaucoup d’argent. Suffisamment en tout cas pour trouver utile et avantageux de financer la campagne de François Berlau. Ce qui fut fait à hauteur de soixante millions.
Les journalistes du Canard viennent de lâcher une bombe…
Quel crédit accorder à ces affirmations étayées quelque temps plus tard par l’enquête d’un autre journal, très sérieux et reprises aussitôt en boucle par les chaînes d’infos en continu ? Et comment le président Berlau va-t-il gérer cette affaire qui s’est très transformée en scandale d’état ?
C’est à découvrir dans ce thriller politique qui tient toutes ses promesses.
Les deux auteurs Cotta et Namias ont mis leur incroyable expérience professionnelle au service de l’intrigue qu’ils situent dans un monde qu’ils connaissent particulièrement bien : celui de la politique.
Un monde fait de trahisons et de coups bas, mais aussi d’alliances parfois surprenantes. Un monde qui ne vit que par ce que les médias décident d’en montrer.
Les médias, leurs sites internet, les chaînes d’infos en continu, les réseaux sociaux …
Ou comment un pays peut quasi du jour au lendemain basculer dans le chaos …
Même si tout est possible et crédible, tout est faux dans le roman de Cotta et Namias.
Mais tout pourrait être vrai …
Ce qui le rend complètement glaçant …
Terrifiant …