La scène des souvenirs, Kate Morton, Pocket

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En 2011, Laurel Nicolson est une actrice célèbre en Grande-Bretagne.

Une vraie vedette.

Revers de la médaille, sa célébrité ne lui permet pas trop de se balader incognito.

Chacune de ses sorties se retrouve automatiquement dans la presse.

Mais cette fois, pas question de premier rôle.

Laurel doit se préparer à vivre des moments tristes et douloureux.

Elle se rend au chevet de sa mère mourante, dans le Suffolk.

En ouvrant une malle restée des années au grenier de la maison où elle a grandi, et en feuilletant un album photos de la famille,  elle découvre un cliché qu’elle n’avait jamais vu auparavant.

Ce cliché est daté de 1941.

On y voit Dorothy, sa mère, aux côtés d’une femme que Laurel n’a jamais vue.

Elle ne la connaît pas cette femme, elle en est certaine, mais son prénom, Vivien, sonne étrangement à ses oreilles.

Il lui semble familier, comme si elle l’avait déjà entendu il y a très longtemps.

En fait, cette photo la ramène des dizaines d’années en arrière, dans son propre passé.

Ce jour-là, il y a cinquante ans, Laurel jouait dans la maison familiale, et durant l’après-midi, pour pouvoir goûter à un moment de solitude et rêver un peu, elle a voulu s’isoler de ses sœurs et de son petit frère, et elle s’est installée dans une cabane construite dans un des arbres de la propriété.

Cachée dans son arbre, elle se souvient très bien qu’elle a vu un homme venir frapper à la porte de la maison, elle se souvient aussi qu’elle a vu sa mère le tuer d’un coup de couteau.

Un évènement traumatisant qu’elle s’était empressée d’oublier. Et plus personne n’en a jamais parlé.

A l’époque, l’affaire avait été classée sans suite, la justice ayant considéré qu’il s’agissait de légitime défense de la part de Dorothy.

Mais aujourd’hui, Laurel voudrait en savoir un peu plus sur ce drame, sur cet homme, et sur cette Vivien aperçue sur la photo, celle à cause de qui elle a repensé à cette funeste journée.

Pour cela, il va falloir se plonger dans le passé secret de ses parents, à Londres, en pleine seconde guerre mondiale.

Une plongée qui s’annonce compliquée et délicate, mais qui va vite s’avérer passionnante grâce au talent de Kate Morton, grâce à son écriture, efficace et simple, grâce à la très bonne traduction de ce roman.

Grâce aussi à une construction addictive, alternant passé et présent.

Grâce surtout à l’histoire racontée.

Extrêmement touchante et captivante que cette scène des souvenirs …

Un des pavés de l’été…

Incontournable.

 

 

Auteur : leslivresdechristinecalmeau

Journaliste

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