Soeurs, Bernard Minier, XO Editions

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En mai 1993, le jeune Martin Servaz vient tout juste d’intégrer la PJ de Toulouse.

On ne peut pas vraiment dire qu’il soit le bienvenu dans son équipe. Son entrée, il la doit à un piston. Même s’il semble prometteur comme flic, même si le taulier l’a à la bonne, pour les collègues, les passe-droits, ce n’est pas du tout le genre de la maison.

Quoi qu’il en soit, très vite, Servaz participe à sa première enquête.

Deux soeurs, Ambre, 21 ans et Alice, 20 ans, viennent d’être retrouvées mortes, en bordure de la Garonne. Elles se faisaient face, chacune attachée à un tronc d’arbre, et toutes les deux vêtues d’une robe de communiante. Une mise en scène particulièrement macabre qui marque les esprits.

Très rapidement, l’enquête permet d’établir que les jeunes victimes étaient des fans inconditionnelles d’un célèbre auteur de romans policiers, Eric Lang.

Alice et Ambre avaient visiblement lu et relu toute l’oeuvre de Lang, une oeuvre parfois cruelle et dérangeante. Ce qui n’a jamais semblé leur poser problème.

Mais il y a de quoi se poser des questions quand on sait qu’un des romans les plus connus de l’auteur s’appelle « la Communiante ».

Eric Lang est aussitôt interpellé, et longuement interrogé.

L’homme clame son innocence.

Pourtant, les policiers semblent convaincus que c’est lui qui a tué les deux jeunes femmes. Mais il va falloir qu’ils reviennent sur leurs certitudes, un autre évènement violent et complètement inattendu les oblige à relâcher l’écrivain.

L’affaire est close. Même si Martin a l’intime conviction que cette enquête est passée à côté d’un élément essentiel.

Vingt-cinq ans plus tard, Servaz est toujours flic. On le réveille toujours pour des urgences.

Cette fois, c’est une femme de 48 ans qui a été retrouvée morte, dans sa maison. Elle était vêtue d’une robe de communiante.

Stupeur pour Servaz, d’autant que le mari de la victime n’est autre qu’Eric Lang …

Le passé vient donc de rattraper le flic, un quart de siècle après le double meurtre des étudiantes.

Une découverte qui ranime le malaise qui l’avait habité en 1993, et qui réveille ses craintes, jusqu’à en devenir une véritable obsession : et s’ils s’étaient trompé de coupable à l’époque ?

Une idée qui fait frémir, et qui va bientôt se transformer en cauchemar pour Servaz…

On ne présente plus Bernard Minier.

Depuis 2012, et la sortie de « Glacé », il a réussi à s’imposer dans le cercle très fermé des maîtres du thriller français.

Cette fois, son héros ne s’attaque plus à son ennemi de toujours, Julian Hirtmann, mais à ce romancier qui ne lui inspire rien de bon.

Un duel entre deux hommes que Minier a réussi à écrire de telle manière qu’une fois que vous commencez votre lecture, vous ne pouvez pas lâcher le roman : peur, angoisse, soumission, mensonges, manipulation aussi, et ce n’est pas toujours celui qu’on croit qui manipule, bref un thriller comme on les aime.

Les garçons de l’été, Rebecca Lighieri, Folio

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Dans la famille Chastaing, il y a Thadée et son frère cadet Zachée.

Le début de la vingtaine, un peu plus d’un an de différence entre eux deux.

Beaux, bien élevés, ayant grandi dans une famille très aimante, ils réussissent brillamment leurs études, et ont une passion commune, le surf.

Quoi de plus normal quand on habite à Biarritz ?

Thadée et Zachée font la fierté de leurs parents, Mylène et Jérôme, de leurs petites amies aussi, la si belle Jasmine et la très naturelle Cindy.

Ah oui, dans la famille Chastaing, il y a aussi Ysé, la petite dernière, la petite soeur, 11 ans, d’une intelligence incroyable et d’une maturité impressionnante pour son âge.

Cette année, les deux frères sont en vacances à la Réunion. Enfin, les vacances, c’est juste pour Zachée. Thadée, lui, a décidé de prendre une année sabbatique pour s’adonner au surf,  la Réunion étant réputée pour offrir des spots incroyables aux amateurs.

A la fin du séjour, c’est le drame, un requin arrache une jambe de Thadée.

Mylène se rend aussitôt sur place pour s’assurer que son fils chéri reçoit les meilleurs soins, et pour le ramener à la maison.

Un retour très difficile : le choc est évidemment rude à encaisser pour Thadée qui se renferme sur lui-même, et a des pensées suicidaires, malgré tout l’amour et les attentions que lui portent tous les membres de sa famille.

Les mois passent, le jeune homme, malgré la jalousie qu’il a développée par rapport à son entourage en bonne santé,  recommence tout doucement à avoir une vie sociale. Il envisage même de remonter sur un surf avec sa prothèse. Chez lui à Biarritz d’abord, et puis les deux frères décident de partir quelques jours au Portugal, à Nazaré, où les vagues sont absolument fantastiques.

Thadée et Zachée s’en vont.

Zachée ne reviendra jamais …

La famille Chastaing ne s’en remettra pas …

Que s’est-il passé dans ce petit village de pêcheurs portugais, avec quelles conséquences ? Vous le découvrirez en lisant, en dévorant « Les garçons de l’été », un roman absolument éblouissant, terrifiant, à la fois d’une cruauté sans nom et incroyablement lumineux.

L’écriture est vive, précise, élégante.

Rebecca Lighieri signe aussi sous le nom d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Mais qu’importe le nom, elle a réussi à créer une véritable atmosphère et à distiller la tension dans ce thriller, de la première à la dernière ligne.

C’est le genre de roman qui vous rend complètement asocial. Une fois que vous l’avez commencé, vous ne le lâcherez pas avant la fin, et tant pis pour votre entourage.

Vous voilà prévenus.

La terre des morts, Jean-Christophe Grangé, Albin Michel

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La découverte du cadavre de la victime ne laisse rien présager de bon.

Absolument rien.

Sophie, 32 ans a été découverte, près d’une déchetterie, nue, ligotée avec ses sous-vêtements.

Comme si cela ne suffisait pas, la malheureuse a été défigurée, son bourreau lui a incisé le visage, des commissures des lèvres jusqu’aux oreilles, en lui enfonçant une pierre au fond de la gorge …

Après une semaine, l’enquête n’a absolument pas permis de découvrir quoi que ce soit. Pas le moindre élément pour coincer le meurtrier de la strip-teaseuse.

Le commandant Corso reprend donc le dossier à zéro, et ce qu’il lit ne lui plaît pas, mais alors pas du tout.

Qui était vraiment Sophie ?

Pour le découvrir, Corso est obligé de plonger, avec son équipe, dans les méandres d’un milieu pour le moins particulier : celui du porno, du bondage et des perversités les plus diverses, de quoi en déstabiliser plus d’un … d’autant que, très vite, un autre cadavre est découvert … Et les similitudes sont nombreuses.

La victime a été défigurée de la même manière, étranglée avec ses sous-vêtements, les noeuds des liens qui la ligotent sont identiques.  Elle travaillait dans le même club de strip-tease que Sophie …

De quoi énerver très fort Corso, qui n’est pas à prendre avec des pincettes. Lui qui n’est déjà pas franchement jovial à la base …

Corso, ce flic si atypique, qui n’a jamais connu ses parents,  »squatteur de foyers et de familles d’accueil durant son enfance, puis chien errant de sa propre adolescence, Corso n’avait jamais su se fixer ni s’adapter. Voleur, drogué, asocial, il avait été sauvé in extrémis …  » 

Corso, dont les plus belles réussites sont sa carrière de flic et son fils de 9 ans.

Un fils dont il pourrait bien ne jamais obtenir la garde principale qu’il réclame pourtant depuis longtemps. Son ex bulgare est en train de monter un dossier pointant tous ses travers…

Mais Corso n’est jamais aussi bon que lorsque la pression est là, et son suspect, finalement, il le tient.

Il s’appelle Philippe Sobieski, il est peintre, complètement débauché. Corso est convaincu que c’est lui l’assassin … Va falloir le prouver …

Un combat vertigineux s’annonce …

C’est du bon, du tout bon Grangé.

C’est LE thriller de vos vacances … Ce serait dommage de passer à côté.

A couteaux tirés, Olen Steinhauer, Pocket

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« Choisis le restaurant, j’enverrai la facture au gouvernement ».

C’est en substance ce que Henry vient de proposer à Célia, son ancienne maîtresse et ancienne collègue.

Tous les deux ont été agents secrets, membres de la CIA, basés à Vienne, en Autriche, à l’ambassade américaine.

Henry est toujours en activité.

Célia, elle, a remis sa démission et refait sa vie aux Etats-Unis, et n’a plus revu Henry depuis cinq ans. Depuis l’attentat qui a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes, dans un avion sur le tarmac de l’aéroport de la capitale autrichienne.

Des moments atroces.

Aujourd’hui, Henry est chargé par son employeur de faire toute la lumière sur ces heures noires, car il faut se rendre à l’évidence, l’un d’eux a trahi.

Ce repas gastronomique va très vite se transformer en huis-clos glaçant, où Célia et Henry vont chacun essayer de sauver leur peau.

Certains considèrent déjà que John Le Carré a trouvé son héritier. C’est peut-être le cas, et c’est à découvrir dans cet excellent thriller d’espionnage que vous ne lâcherez pas une seconde.

La conspiration Kolarich, David Ellis, Pocket

La-Conspiration-Kolarich

Une balle dans la tête : Kathy Rubinkowski est assassinée en pleine rue, un soir qu’elle rentre chez elle. Elle allait avoir 24 ans.

Très vite, la police arrête un suspect.  Sur lui, on retrouve des effets personnels de la victime. L’arme du crime aussi .

Ce suspect, c’est Tom Stoller, un SDF à la santé mentale assez chaotique, il est atteint d’un syndrome de stress post-traumatique sévère :  Tom est un ancien soldat américain, de retour d’Irak.

Il semble être le coupable idéal : il a reconnu les faits d’ailleurs,  même si ses souvenirs restent relativement flous.

Pour tous, il est évident qu’il est coupable, et que sa défense va plaider la folie.

Coupable pour tous donc, sauf pour sa tante qui engage l’avocat Jason Kolarich pour défendre son neveu.

Très vite Jason va se rendre compte que cette affaire est loin d’être aussi simple, et petit à petit, pour lui, l’innocence de son client est de plus en plus évidente. Mais il va falloir la prouver, et le temps presse, la date du procès approche.

En étudiant le dossier, Jason et son équipe se rendent compte que la victime détenait des informations qu’elle n’aurait jamais dû avoir, des infos qui pourraient mettre la vie de milliers de personnes en jeu …

Lesquelles ?  Vous le découvrirez dans ce très bon thriller que vous allez dévorer.

Un suspense implacable qui prouve une fois encore que David Ellis est bien parti pour devenir le digne successeur du maître incontesté et incontestable du thriller judiciaire, John Grisham.

L’appel du néant, Maxime Chattam, Albin Michel

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Quand tout démarre, Ludivine Vancker est dans une bien mauvaise posture.

Elle est retenue prisonnière, dans un minuscule réduit, tout noir, les poignets liés, sans pouvoir bouger, sans savoir comment sortir de là.

Sans savoir non plus qui lui en veut à ce point, même si elle commence à avoir une petite idée.

A ce moment là, la jeune femme, toujours lieutenant à la Section Recherches de la Gendarmerie de Paris, se remet à peine de l’horreur  vécue les mois précédents (voir « La Conjuration Primitive » et « La Patience du Diable »).

Elle vient tout juste de reprendre le travail quand on l’appelle, avec ses collègues, sur une scène de crime particulièrement difficile.

Sur les rails du RER, un cadavre, ou plutôt, des morceaux de cadavre.

Un peu plus loin, un sac, avec de la drogue. Beaucoup. Des pains de résine de cannabis et d’autres crasses hyper dangereuses.

L’enquête démarre, la victime est identifiée : il s’agit de Laurent Brach, un français, converti à l’islam lors de son dernier séjour en prison.

D’après son épouse, il aurait fait une croix sur son passé de délinquant, transformé par sa foi nouvelle.

Ludivine et ses collègues apprennent aussi très vite que le corps de la victime a été entièrement passé à l’eau de javel…

La consultation des archives et des banques de données révèlent que deux autres victimes, des femmes cette fois, ont, elles aussi, été complètement désinfectées et abandonnées sur une voie ferrée.

C’est une évidence, il s’agit de l’oeuvre d’un tueur en série …

Et c’est à ce moment-là que débarque Marc Tallec, de la DGSI, la Direction générale de la Sécurité intérieure. Pas vraiment de quoi faire sourire l’équipe de gendarmes. Mais ils n’ont pas le choix. Ils devront faire avec cet inconnu qui est imposé par leur direction.

Pourquoi ?  Ce sera à découvrir dans ce troisième opus de la trilogie.

Un troisième tome qu’on attendait avec beaucoup d’impatience, depuis plus de deux ans.

Dans la postface, Chattam explique qu’il a quasi complètement réécrit deux fois son roman : d’abord après l’attaque de Charlie Hebdo, ensuite après l’attentat au Bataclan, parce que « mon histoire était trop proche de ce que nous venions de vivre, et j’étais incapable de poursuivre » précise-t-il.

Chattam explique encore qu’il lui aura fallu du temps  pour y revenir, pour se lancer à nouveau, pour reprendre son écriture qui « doit être un plaisir, même lorsqu’on a le sentiment d’avoir quelque chose d’important et de grave à dire. »

« L’appel du néant » a donc longtemps mûri avant d’arriver dans vos mains.

Savourez chaque instant de cette terrifiante lecture.

Quand tueur en série et terrorisme s’associent pour une traque infernale, ça valait la peine d’attendre.

Du très très bon Chattam …

La Pieuvre, Jacques Saussey, Toucan Noir

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Quand un coursier parisien est abattu de deux balles dans la tête, les policiers  pensent d’abord à un crime crapuleux.

Très vite pourtant, la police scientifique identifie l’arme avec laquelle le malheureux a été abattu, et là, stupeur, on se rend compte qu’elle a déjà servi, des années plus tôt, en 1992 précisément, pour tuer le juge d’instruction  Heslin.

Un assassinat qui rappelle ceux des juges italiens anti-mafia Borsellino et Falcone.

Pour le commissaire Daniel Magne, qui est l’amant très discret de Lisa, officier de police judiciaire elle aussi et surtout la fille du juge,  il faut reprendre cette enquête à zéro, dans la plus grande discrétion, et impérativement,  ne pas mêler Lisa à ces investigations.

Coïncidence, Lisa  vient justement de quitter Paris. On vient de l’appeler pour la prévenir  que sa mère, avec qui elle a coupé les ponts depuis des années, est en train de mourir dans une clinique de Marseille.

Les retrouvailles n’auront pas vraiment lieu : la dame décède quelques heures après l’arrivée de Lisa.

Pour la jeune femme, le plus gros choc, ce n’est pas la mort de celle qu’elle avait rayée de son existence depuis longtemps, mais bien d’apprendre que celle-ci n’était pas sa mère biologique : chez le notaire où elle se rend pour régler les papiers de la succession,  on lui remet une lettre dans laquelle son père lui explique tout sur ses origines.

Ce qu’elle y lit est absolument terrifiant.

Lisa qui a à peine le temps de digérer la nouvelle avant d’être violemment agressée …

Alors qu’à Paris, les meurtres se succèdent, toujours avec la même arme, celle qui a servi à descendre son père il y a des années …

Inutile d’insister, je ne vous en dirai pas plus sur le pitch …

Ce sera à découvrir par vous-même en dévorant cet excellent thriller, qui fait de son auteur, Jacques Saussey, un des meilleurs du genre en France.

Saussey qui joue ici avec le temps, puisque les meurtres à Paris et les déboires de Lisa dans le Sud se passent à quinze jours de distance…

L’intrigue est absolument passionnante, redoutablement bien construite, l’écriture habile et percutante, les personnages sont plus vrais que nature, le suspense insoutenable, c’est le genre de roman qu’il est impossible de lâcher avant la dernière page.

Vous êtes prévenus…

Maestra, L.S. Hilton, Pocket

Maestra, L.S. Hilton

En journée, Judith est assistante dans un hôtel de ventes aux enchères très prestigieux à Londres.

Un job mal payé, qui n’exploite pas ses compétences à leur juste valeur, avec en plus, un patron méprisant.

En soirée, la jeune femme officie dans un bar à hôtesses : de quoi arrondir ses fins de mois et ça marche plutôt bien.

Jusqu’au moment où elle découvre une escroquerie autour d’une fausse toile de maître à plusieurs millions de livres.

C’est là que tout commence : elle vient tout juste de mettre le doigt sur cette fraude gigantesque que Judith est licenciée avant de pouvoir faire éclater le scandale.

Complètement dépitée, elle accepte la proposition d’un de ses clients du soir et quitte alors la Grande-Bretagne pour aller s’installer sur la Côte d’Azur avec un riche client.

Mais là non plus, les choses ne se passent pas comme elle l’attendait : décadence et corruption sont désormais son quotidien et la jeune femme court à présent un vrai danger auquel elle devra faire face, seule.

La suite est à découvrir dans ce thriller érotique très noir, où le monde archi fermé de l’art met en scène une héroïne sans foi ni loi dont l’objectif est clairement de quitter sa condition sociale : une héroïne assez fascinante qui assume ses désirs dans un monde si phallocrate et misogyne.

« Maestra » est le premier tome d’une trilogie dont les droits se sont arrachés par Hollywood.

Un vrai bouquin de vacances.

Furie divine, J.R. Dos Santos, Pocket

Furie divine, J.R. Dos Santos

Mayak, un complexe nucléaire russe.

C’est là qu’une nuit, un commando tchétchène fait irruption avec un seul objectif : dérober deux cargaisons d’uranium hautement enrichi : l’arme nucléaire dans toute sa splendeur… Un cauchemar pour tous les services de renseignements de la planète, dont la CIA bien évidemment.

La CIA qui vient d’intercepter un message codé d’Al Qaïda : un attentat nucléaire de très grande ampleur serait en préparation.

Pour décrypter cette annonce d’apocalypse, on fait appel à Tomàs Noronha, crypto-analyste, professeur à l’Université de Lisbonne, spécialiste de l’Islam…

Le temps presse,  et le danger imminent.

De quoi vous faire dresser les cheveux sur la tête, en cette période si dramatique, où l’Occident est la cible des terroristes islamistes de Daech.

José Rodrigues Dos Santos est le présentateur vedette du 20h au Portugal. C’est aussi un des plus grands auteurs de thrillers historiques européens. C’est à lui qu’on doit notamment « La formule de Dieu » ou « Codex 632 ».

Cette fois, l’auteur propose un suspense terriblement angoissant, d’une réalité glaçante, avec une question : et si l’attaque nucléaire était le prochain objectif des djihadistes ?

 

Mémoire cachée, Sebastian Fitzek, Livre de Poche

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Tout le monde l’appelle Noah, enfin, surtout tous les SDF qui vivent autour de lui à Berlin. Et que fait-il dans cet abri sous le métro ? Il n’en sait strictement rien, il ne se rappelle plus de rien.

Il ne sait même pas d’où il vient.

Seul ce prénom, « Noah », tatoué dans la paume de sa main droite pourrait peut-être lui donner une indication sur sa vie, son passé et sur la vilaine blessure qui le fait souffrir à l’épaule gauche.

C’est en lisant un journal, en voyant la photo d’un tableau, que Noah semble avoir enfin un déclic : cette toile, c’est lui qui l’a peinte, il en est presque certain.

Comme le journal de New York qui a publié le cliché a lancé un appel pour retrouver l’auteur du tableau, Noah se manifeste et appelle le numéro mentionné dans l’article.

Au même moment, à près de 10.000 kms de là, dans la banlieue de Manille, aux Philippines, des dizaines de milliers de personnes sont en train de mourir d’une grippe particulièrement virulente, sans compter que d’après les spécialistes, la maladie est visiblement sur le point de se propager à toute la planète.

Des aéroports sont placés en isolement, la panique est un train de gagner de nombreux citoyens.

Un cauchemar pour les autorités qui se rendent très vite compte que le virus pourrait bien, en fait, être inoculé à l’ensemble de la population mondiale par un groupuscule d’extrémistes persuadés que la terre est trop peuplée …

Un très flippant compte à rebours vient de démarrer … alors que Noah commence petit à petit à retrouver la mémoire …

Mais qu’a-t-il à voir avec ce plan macabre ? Est-il complice ou victime ?

Vous le découvrirez en lisant ce thriller de haut vol, signé par le numéro un du genre en Allemagne.

Un thriller absolument apocalyptique, qui pose de vraies questions et qui invite à la réflexion sur l’avenir de notre planète.

Une des valeurs sûres de cet été.